Omega.

(2019 – xxxx)
Ludivine Tessier

On entend souvent parler du couple alpha qui impose son règne sur la meute. Mais un individu, joue un rôle vitale pour le groupe, souvent le premier tiraillé par la faim, il induit le début de la chasse. Il sera pourtant le dernier autorisé à manger et ne goutera que de petits morceaux abandonnés sur la carcasse. Le souffre douleur ou le bouc émissaire, je vous présente l’individu Oméga.

 

Ce projet s’articule en plusieurs axes, dont voici le premier volet.

Partie 1 : La preuve

Alors que certaines personnes contestent toujours la présence des loups dans les Alpes Maritimes, je me suis penchée sur les marques réelles de leur présence. Trois lieux au seins desquels la présence de loups aurait été signalée ces dernières années ont été explorés : Le col de Vence, le domaine des Courmettes & Illonse. Mes recherches se sont construites entre « expéditions » à la recherche de traces physiques et rencontres de personnes quotidiennement présentes en ces lieux.

La présence de «Patous».

Ces chiens de berger historiquement utilisés pour proteger les troupeaux des prédateurs ont fait leur retour dans les élevages.

Les clotures.

Les systèmes de fermetures de bergeries et d’enclots pour la belle saison sont déshormais financés par l’état dans les zones dites «à risque» afin de proteger les troupeaux.

Les attaques.

Une recrudessence des attaques de troupeaux a été constatée. Grace aux protections mises en place, des brebis survivent parfois mais gardent bien souvent des marques de morssures.

Les traces.

Ces recherches se font souvent juste après les chutes de neiges pour permettre de relever des ampreintes et des excréments «frais».

Ce sont les preuves les plus fiables quand à la présence de Loups.